Depuis dix jours, je suis l'heureuse locataire d'un vélo. Pour les normes françaises, Grenoble est "une ville cyclable". Pour les normes néerlandaises, c'est plutôt pénible. Oui, c'est vrai, on a beaucoup de pistes cyclables ici. Ce qui rend tout compliqué, c'est que parfois la piste se trouve à côté de la voie pour les voitures, sur le même niveau, parfois on la trouve sur le trottoir. On aperçoit souvent l'icône vélo, quelques fois il manque. Ce qui m'a pris un peu de temps pour m'y habituer, c'est le faire du vélo au même niveau où les piétons marchent. En outre, un nombre de cyclistes font du vélo du mauvais côté de la route. Je ne l'apprécie pas. De temps en temps, la piste cyclable se trouve entre deux autoroutes. Heureusement, cette piste est ample. Les automobilistes rendent bien compte des cyclistes.
La chaussée est en très mauvais état. Fréquemment, je suis projetée en l'air en rencontrant une lacune et j'entends des bruits de mon vélo qui m'inquiètent (on casse quoi cette fois?). Mais il faut absolument pas les éviter, on risque une collision avec une voiture !
Parfois même, les trois majeurs acteurs de la route, le piéton, le cycliste et l'automobiliste partagent la même voie:
Pourtant il y a un lieu dans la ville où la chaussée est impeccable: l'anneau de vitesse dans le parc Paul Mistral. Créé pour les jeux olympiques de 1968, cet endroit est maintenant libre au public. Là, on fait du patin à roulettes, on court, on fait n'importe quoi.
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